Vers la robotique industrielle collaborative
Le salon Innorobo, qui se tenait pendant 3 jours à la cité internationale de Lyon et qui réunissait plusieurs milliers de professionnels du secteur, mettait en lumière cette année les percées de la cobotique (robotique collaborative) dans l'industrie et les services. Les robots sont destinés à travailler au cotés des humains, et non à leur place. Ces robots peuvent se présenter comme des exosquelettes, des assistants munis de bras ou des supports pour machines outils.
Cobot = Robot collaboratif
Depuis plusieurs années déjà, les grands acteurs de la robotique (ABB, ...) mais également de nouveaux entrants (RB3D, ...) développent des solutions où le robot industriel n'est plus dernière une grille, mais interagit avec le technicien. On parle alors de Cobotique. Pour sécuriser l'interaction homme-robot, un capteur (caméra au dessus de la zone d'intervention du robot par exemple) analyse en permamence la zone et modifie son comportement en cas d'intrusion d'une personne dans la zone. Le robot 6 axes peut, par exemple, ralentir très fortement sa vitesse d'action (sans l'arrêter complètement) au fur et à mesure de l'approche d'un technicien. Inversement, lorsque le collaborateur humain s'éloigne, le robot reprend ses tâches avec une vitesse d'éxécution conventionnelle. De nombreuses autres stratégies sont évidemment possibles.
La progression de la robotique
Les robots industriels sont de plus en plus précis, sûrs et rapides. Quant aux robots de service, ils doivent encore progresser au niveau de la reconnaissance vocale. Avec 200 000 robots industriels installés dans le monde en 2014 (soit 15 % de plus que l’an précédent), la demande l’équipement robotique industriel reste soutenue. L’automobile et l’électronique sont les secteurs les plus demandeurs.
Source : Planète robots