L'état, par l'intermédiaire du président François Hollande, fait pression sur ArcelorMittal et menace de nationaliser provisoirement le site de Florange. Le groupe Arcelor Mitall souhaite en effet vendre la partie chaude mais conserver la partie froide qui réalise la majeure partie de la valeur ajoutée en produisant des tôles haut de gamme pour l'industrie automobile allemande.
Vers une possible nationalisation provisoire d'ArcelorMittal
L'état et les syndicats considèrent que la partie chaude (les hauts fourneaux) ne peut pas intéresser un repreneur et que seule la totalité du site peut être reprise par un investisseur. L'état pourrait nationaliser provisoirement le site de Florange le temps de trouver un repreneur. Le bras de fer a commencé ...
Mercredi 28 novembre, Arnaud Montebourg a fait savoir à l'Assemblée nationale qu'un repreneur éventuel était prêt à investir "près de 400 millions d'euros" pour le site de Florange.
Quelques jours plus tard, on apprenait de Matignon qu'ArcelorMittal restait à Florange, au grand dam des syndicats, et s'engageait sur un investissement de 180 millions sur 5 ans et l'abandon de tout plan social.
Alors, Arnaud Montebourg, chevalier blanc ou leurre médiatique ?
27 novembre 2012
Arcelor Mittal menacé de nationalisation
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