Radioscopie et radiographie
Si une micrographie sur coupe de pièce permet d'assurer une identification très précise d'un défaut et s'avère, dans certains cas indispensable, c'est une technique destructive, non adaptée aux productions en grande série pour contrôler les pièces. On préfère, de loin, utiliser des CND (Contrôles Non Destructifs) tels que la radiographie et la radioscopie.
Radioscopie
Un équipement de radioscopie est constitué d'un générateur haute tension, d'un tube émetteur de rayons X, d'un pupitre de commande (pour manipuler la pièce et moduler le rayonnement), d'un détecteur (écran fluorescent et amplificateur de brillance) et d'un moniteur d'affichage de l'image radio (écran cathodique ou écran de PC). La radioscopie numérique, plus récente, ajoute un module d'acquisition, une numérisation de l'image (et son stockage) et quelquefois un traitement d'image intégré.
Radiographie
En radiographie, le détecteur est remplacé par un film radio, qui est placé sur la face de la pièce à contrôler. Le film est ensuite développé. Il existe des images de références (référentiel ASTM E505 pour la fonderie sous pression par exemple) pour les alliages d'aluminium et de magnésium moulés en fonderie sous pression qui permettent de noter les défauts présents dans les pièces par rapport à cette référence. De plus en plus, la radiographie numérique remplace la radiographie argentique sur film.
L'expertise du CTIF en CND
Le CTIF (Centre Technique des Industries de la Fonderie) possède une expertise dans l'utilisation des technologies CND, anime des groupes de travail avec les industriels pour passer au numérique et réalise de nombreux contrôles de série pour des fondeurs et donneurs d'ordre de différents marchés (aéronautique, automobile, pompes, ...) sur des pièces en alliages ferreux (fonte, acier) ou non ferreux (aluminium, cuivre, ...).