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30 avril 2018

L' UIMM a un nouveau patron à sa tête - Philippe Darmayan

Le patron d'ArcelorMittal France, Philippe Darmayan, a été élu le 26 avril dernier à la tête de l'organisation patronale UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie), pour un mandat de 3 ans (renouvelable une fois) avec un peu plus de 60 % des voix. Deux candidats se présentaient et les électeurs, eux même chefs d'entreprise de PME, ont choisi le président d'ArcelorMittal, mieux au fait des relations avec les pouvoirs publics que son challenger.

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Deux candidats pour le poste
Philippe Darmayan, président d'ArcelorMittal en France, est passé par Péchiney et Framatome.Il a battu son unique concurrent, Paul Rolland, qui dirige une PME de 25 salariés spécialisée dans l'usinage micromécanique. L'issue de l'élection n'était pas si évidente. Car Paul Rolland avait un profil beaucoup plus proche des adhérents de l'UIMM, très souvent chefs d'entreprise familiale en régions, que Philippe Darmayan, dirigeant international. Mais la base a visiblement préféré un homme qui connaît bien les relations avec les pouvoirs publics.

Communiqué de presse de l'UIMM - à télécharger

Il succède à Alexandre Saubot, élu en 2015
Philippe Darmayan a déclaré : « Je suis très fier et honoré de la confiance que me témoignent aujourd’hui les adhérents de l’UIMM en me choisissant pour les représenter et porter haut et fort les couleurs de l’industrie pour ces 3 prochaines années. Je vais désormais consacrer toute mon énergie à la mise en oeuvre de notre ambition pour l’UIMM : animer la dynamique au service du redressement de nos entreprises pour tirer le meilleur parti des réformes que mène l’État en matière de code du travail et de formation professionnelle.»

Le nouveau Président est élu pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Il succède à Alexandre Saubot, qui était Président de l’UIMM depuis le 19 mars 2015.

42 000 entreprises adhérentes
L’UIMM La Fabrique de L’Avenir représente 42 000 entreprises industrielles, celles de la métallurgie et de la transformation des métaux, de la mécanique, de l’automobile, de la construction navale, et de l’aéronautique, celles du spatial et du ferroviaire, de l’électrique et de l’électronique, du nucléaire et enfin des équipements ménagers. L’UIMM s’appuie sur un réseau de 10 fédérations professionnelles et 59 chambres syndicales territoriales. Pilote du premier réseau privé en matière de formation technique et industrielle, l’UIMM accompagne au plus près de leurs besoins l’ensemble des entreprises industrielles dans la recherche des compétences nécessaires à leur développement.

Fin juin 2017, l’UIMM a fait évoluer son identité en l’adossant à La Fabrique de l’Avenir, démarche collective des fédérations de l’industrie pour porter, auprès des Français, le message positif d’une industrie de solutions. L’UIMM La Fabrique de l’Avenir veut témoigner du rôle moteur qu’elle entend jouer au service de l’industrie et des Français.

Difficultés de recrutement dans la métallurgie
Philippe Darmayan est, en effet, président du Groupe des fédérations industrielles (GFi) depuis 2015, vice-président de France Industrie et administrateur du Conseil national de l'industrie. Le nouveau patron de l'UIMM est proche  d'Alexandre Saubot, président sortant de l'UIMM qui se présente à  l'élection à la tête du Medef en juillet prochain

Philippe Darmayan  avait indiqué récemment aux « Echos » ses priorités . La première : continuer à réduire les charges sociales. « Il reste encore des progrès à faire pour alléger le coût du travail jusqu'à 3,5 SMIC car on embauche trois ingénieurs en Allemagne pour le prix de deux en France », insistait-il début avril. Ensuite, soutenir les PME face à la transformation numérique. Enfin, développer les centres de formation de l'UIMM et l'apprentissage dans l'industrie métallurgique. L'industrie connaît une très forte reprise conjoncturelle depuis un an et demi. Mais, alors que le gouvernement s'est engagé à réformer la formation professionnelle , les industriels français disent éprouver de plus en plus de difficultés à recruter.

Source : www.lesechos.fr

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