Le cycle de l'aluminium au Cameroun
L'émission Echappées belles sur France 5 du samedi 19 mars, consacrée au Cameroun, passait entre autres un sujet sur "le cycle de l'aluminium" et montrait la filière de production de l'aluminium depuis l'électrolyse (Alucam) jusqu'à la production de cocottes aluminium moulées en sable chez des fondeurs artisanaux.
Vente de cocottes artisanales en aluminium (Ouest du Cameroun)
Alucam
Alucam (groupe Rio Tinto Alcan) est une unité d'électrolyse d'aluminium primaire qui produit environ 90.000 t/an. L'électricité est d'origine hydro-électrique et produite à partir des barrages important.
Le sous-sol camerounais regorge en effet d’importantes réserves de bauxite à Minim-Martap et à Ngaoundal, avec 1,1 milliard de tonnes à 43% de teneur en alumine ; sans oublier les stocks de Fongo-Tongo, évalués à 60 millions de tonnes, à 47% de teneur en alumine. Rio Tinto envisage des nouveaux investissements au Cameroun ou existent 15 000 MW de ressources hydroélectriques inexploitées.
Tôles d'aluminium
L'aluminium est exporté, mais utilisé aussi localement sur les toitures en toles ondulés qui sont en grande partie en aluminium.
Fondeurs de cocottes
Les fondeurs artisanaux produisent exclusivement des cocottes en aluminium à partir de ferailles d'aluminium recyclées qu'on leur rapporte. Dans le reportage de France 5, la production était réalisée par une demi-douzaine de personnes en moulage sable à vert avec des chassis en bois.
Si ces cocottes artisanales coutent à l'achat moitié moins cher que les cocottes importées, on ne garantit pas que le métal recyclé soit à 100 % de l'aluminium.
Source : Emission Echappés belles - France 5 - Samedi 19 mars