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My Little Blog Fonderie
26 juillet 2017

La fonderie d'art Avangini

La fonderie d’art Avangini , dirigée par la famille Avangini à Moussy-le-Neuf, en Seine-et-Marne, coule des sculptures en bronze pour de nombreux artistes en utilisant le procédé bloc plâtre et l'art du ciselage et de la patine (en vidéo) qui permet de donner à la sculpture son aspect final.

fonderie d'art avangini bronze

 

Les chiffres
La fonderie d’art Avangini, c'est en quelques chiffres :

  • 8 employés (six salariés et deux indépendants) travaillent à la fonderie Avangini
  • 27 % d’augmentation du chiffre d’affaires entre 2015 et 2016
  • 2 500 pièces environ sortent de la fonderie chaque année
  • 650 000 euros de chiffre d’affaires en 2016
  • le site internet : www.fonderie-avangini.fr

Une tradition familiale
Depuis 2010, le père et le fils sont à la tête de la fonderie d’art Avangini, l’une des dernières en Île-de-France. « J’ai commencé le métier dans la bijouterie en 1969. Quelques années après le rachat de l’entreprise qui m’employait, j’ai été licencié en 2002 et j’ai décidé de créer ma propre société, mais elle a coulé quand notre principal client nous a lâchés », raconte Jean-Marc Avanzini, fondateur de la société, qui passe progressivement la main à son fils Ludovic.

Un marché de sculpteurs professionnels
Chaque année, ce sont près de 2 500 pièces, essentiellement en bronze, qui sortent de la fonderie. « Les œuvres d’art commandées par des sculpteurs professionnels et parfois amateurs, représentent près de 95 % de notre production. Les autres pièces qui sortent de notre atelier sont destinées à devenir des éléments de décoration pour les secteurs de l’ameublement ou l’orfèvrerie », détaille le fondateur Cireuse, décocheur, fondeur, ciseleur ou encore patineur… chacun des huit employés met en œuvre sa dextérité pour confectionner les moules et donner au bronze sa forme finale, en respectant le modèle donné par l’artiste. « À l’époque, nous chauffions le four et fondions le métal au charbon alors que maintenant nous le faisons au gaz et à l’électricité.

Le procédé bloc platre à partir d'un modèle en cire
Mais si le matériel et les matériaux ont évolué, les techniques restent ancestrales », explique Jean-Marc Avanzini. Pour chaque pièce le processus est à chaque fois le même : une maquette en cire est d’abord réalisée pour permettre de fabriquer un moule en plâtre. « Nous n’avons le droit à aucun raté dans la chaîne de production sinon la pièce est perdue », insiste Ludovic Avanzini. Dans l’entreprise familiale, il y a deux moments clé dans la production. La cuisson des moules en plâtre d’abord, puis la fonte du bronze qui est y est coulée et qui a lieu chaque lundi. « Nous mettons les fours en route dès le vendredi pour faire cuire les moules entre 48 et 60 heures à une température de 800 °C.

La cire du modèle fond et donne sa forme au moule. Une fois sortis, nous coulons le métal porté à fusion à 1 100 °C dans les moules », explique Ludovic Avangini. Une opération de haute précision qui ne dure que quelques minutes mais que les employés accomplissent avec des masques et des protections. Pendant un bref instant, la température de l’atelier monte brusquement à 45 °C. La gangue de plâtre est ensuite cassée par un décocheur et la pièce passe ensuite entre les mains du ciseleur patineur, qui lui donne son aspect final.

Des pièces vendus entre 3000 € et  4000 €
Une fois sorties de la fonderie, ces pièces peuvent être vendues entre 30 euros et 50 000 euros, mais se négocient généralement entre 3 000 et 4 000 euros. Ces prix permettent à peine à l’entreprise familiale d’être rentable avec des bénéfices de 2 % à 3 % par pièce. « Nous fabriquons des objets faits main pour fournir des entreprises du secteur du luxe mais nous faisons des marges comparables à celles de l’industrie" explique le chef d'entreprise.

Source :www.leparisien.fr

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