TARAMM inaugure sa nouvelle fonderie de titane
Taramm a inauguré le 24 février 2017 sa nouvelle usine de fabrication de pièces en titane en fonderie cire perdue à Mazères (Ariège), où elle a déménagé l'ensemble de ses activités, avec un investissement de 10 millions d'euros. La fonderie est positionnée sur la réalisation de pièces de précision, de petites et moyennes dimensions, en alliages de titane ou inconels pour l'aéronautique (Safran, Dassault, Turbomeca, Latécoère, ..., Stelia). Taramm prévoit par ailleurs de réintégrer l'usinage des pièces, jusque-là réalisé à l’extérieur.
Un investissement de près de 10 millions d'euros
Trop à l'étroit à Labège, la société avait programmé cette nouvelle implantation en Ariège avant même l'accident. Toutefois, l'incendie l'a amené à accélérer la concrétisation de son projet ariégeois. Les premiers équipements ont pu être installés dès le mois de juillet 2016 sur ce nouveau site de 3 500 m², et finalement, un transfert complet de la société a été décidé, alors qu'il était initialement prévu de maintenir des activités sur les deux sites. En outre, la destruction d'une grande partie des moyens de production a nécessité un investissement beaucoup plus important que prévu. "Finalement, nous avons engagé près de 10 millions d'euros dans la mise en production du site de Mazères, soit près du double de l'investissement initialement prévu", souligne Laurent Dardenne, directeur de l'établissement. Un investissement accompagné par le conseil régional d’Occitanie, à hauteur de 1,25 million d'euros, dont 900 000 euros en avance remboursable sur des fonds européens Feder gérés par la région.
Une nouvelle tranche de 3 000 m² supplémentaires
Et ce n'est pas fini. Car pour accompagner la montée en cadences des programmes aéronautiques, Taramm prévoit déjà une extension de son site de Mazères.
Taramm
Spécialisée dans la fonderie de précision à cire perdue, la société, qui réalise plus de 90 % de son chiffre d'affaires dans l'aéronautique, doit faire face à la montée en cadences des programmes en cours, à la fois chez Airbus (A320neo et A350), ATR, ou encore Safran Aircraft Engines, pour qui elle réalise des pièces pour les différentes versions du moteur Leap. Positionnée sur la réalisation de pièces de précision, de petites et moyennes dimensions, en alliages titane ou inconels, Taramm travaille aussi pour Dassault, Turbomeca, Latécoère et Stelia.
Après plusieurs mois difficiles et un net coup de frein en début d'année 2016, la fonderie remonte progressivement la pente et accélère la production. Pour répondre aux attentes de ses clients, elle prévoit par ailleurs de réintégrer de nouvelles tâches d'usinage, jusque-là réalisées à l’extérieur. Un nouveau bâtiment de 3 000 m² devrait être mis en chantier avant la fin du premier trimestre 2017 pour une mise en service avant la fin de l'été 2017. "Nos clients nous ont accompagné pendant toute cette période et notre carnet de commandes est reparti à la hausse", se félicite Laurent Dardenne.
Un effectif de 150 emplois d'ici 2 ans
Cela devrait se traduire par de nouvelles embauches. Depuis fin 2015, l'effectif de la société est passé de 88 salariés à 105 salariés, et de nouveaux recrutements sont programmés. "Dans un délai de deux ans, l'effectif devrait être porté à près de 150 salariés", précise Laurent Dardenne. Taramm, dont le chiffre d'affaires a subi un net recul en 2016 (8,7 millions d'euros, contre 11 millions d'euros réalisés en 2015), table sur 14 millions d'euros pour 2017.
Source : www.usinenouvelle.com