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My Little Blog Fonderie
9 janvier 2015

Le concept de Mine Urbaine : du platine et du palladium récupérés dans les poussières de balayage

Veolia a inauguré en Grande-Bretagne, à Ling Hall, une usine permettant de récupérer les métaux précieux (platine, palladium) issus des poussières de balayage de la ville. Ces métaux, à haute valeur ajoutée, proviennent des pots catalytiques des véhicules. La pratique innovante de Veolia illustre le concept de "Mine Urbaine" du futur dans lequel une partie des ressources sera issue du recyclage, de la récupération ou du démantèlement d'installations existantes (réaménagement de la tour Eiffel). Cela participe également du développement durable et de l'économie circulaire (utiliser un déchet d'une industrie comme matière première et comme entrant pour une autre industrie).

veolia metaux precieux recuperation

Valoriser 10 % des matières issues du balayage
Veolia a inauguré l'an dernier à Ling Hall (Grande- Bretagne) une usine valorisant 10 % des 400.000 tonnes de matières issues du balayage des rues par ses services. Il en extrait des matières précieuses comme le platine ou encore le palladium (qui émane des pots catalytiques des voitures). La terre, inerte, peut resservir, et il économise la taxe de mise en décharge de 80 livres sterling à la tonne, ce qu'il répercute partiellement sur la facture de balayage des clients.

Une première européenne
« C'est, à ma connaissance, une première européenne, permettant de récupérer une valeur de matières de 100.000 livres par an, avec un potentiel de 5 millions de livres sur l'ensemble des voiries britanniques, dont 1 million de livres pour celles que nous balayons et c'est duplicable dans tout pays où le coût d'enfouissement est de 80 à 100 euros la tonne », cette économie de taxe constituant le gros du modèle économique, explique Estelle Brachlianoff, vice-présidente Royaume-Uni et Irlande chez Veolia.

D'autres opportunités
Le groupe, approché par des municipalités (dont des régies publiques) mais aussi des concurrents pour traiter ce type de déchets, réfléchit à la vente de sa prestation en dehors de son propre balayage et projette d'ouvrir d'ici à 2016 deux autres usines outre-Manche, plus grosses, dont l'une en 2015.

Source : www.lesechos.fr

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