En 1964, Arthur C. Clarke, un écrivain de science fiction nord-américain décrivait, dans l'un de ses romans, une machine appelée "The replicator" capable de répliquer des objets 3D. Aujourd'hui, presque 50 ans plus tard, les imprimantes 3D ont permis de donner corps, jusqu'à un certain point, à ce vieux rêve de science fiction. Le concept de RepRap est lui né en 2005 (Adrian Bowyer/ Bath University) avec une imprimante 3D en open source dont tout un chacun peut télécharger le plan. De plus, la RepRap est une machine quasi-réplicative car elle permet de fabriquer presque 80 % de ses pièces. A Nancy, un espace d'innovation et de création, qui s'inscrit dans le réseau international des FabLab, met à disposition des moyens, des compétences et des outils pour mettre en pratique ces technologies. Mais au delà de la technologie, la communauté du 3D en open source véhicule une dimension idéologique avec le libre téléchargement d'objets 3D (sans droits) et leur fabrication et la réappropriation des moyens de production par l'individu. Certains ont même parlé de la fin du capitalisme global et d'une deuxième révolution industrielle des objets.
05 février 2013
REPRAP, vers un nouveau modèle de production industriel décentralisé ?
Commentaires sur REPRAP, vers un nouveau modèle de production industriel décentralisé ?
- Le modèle libre n'est pas incompatible avec le modèle commercial, à condition que ce dernier soit respectueux des utilisateurs et que les 2 modèles puissent cohabiter ensemble.
- D'autres arguments en plus sur les effets potentiellement profonds de cette technologie :
Y. Rumpala, « L’impression tridimensionnelle comme vecteur de reconfiguration politique », dans la revue Cités, n° 55, 2013.
(une ancienne version est disponible sur le blog de l'auteur : http://yannickrumpala.wordpress.com/tag/imprimantes-3d/ )
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