Révolution énergétique au japon
L'un des pays le plus nucléarisé de la planète, dépendant de l'atome pour un tiers de ses besoins énergétiques jusqu'à l'accident de sa centrale de Fukushima, n'a plus que six réacteurs en activité sur un total 54, et n'en aura peut-être aucun dans quelques années. Des impacts sur le coût de l'énergie et des activités industriels plus forcément rentables pour les aciéries de l'archipel.
Le Japon, bientôt entièrement dénucléarisé, mais avec des conséquences multiples
Les conséquences
Cet état d'urgence énergétique et l'importation massive de pétrole, de charbon et de gaz en substitution du nucléaire a plusieurs conséquences sur les particuliers et les industriels
- Le balance des échanges commerciaux est déficitaire (la première fois depuis 1980), les importations énergétiques étant responsables de 60 % de ce déficit
- La consommation énergétique a baissé de 6.2 % entre mars et décembre, les japonnais s'étant rationnés pour éviter les coupures
- Les tarifs vont augmenter. Le principal opérateur a ainsi annoncé une hausse de 17 % de ses tarifs pour les entreprises (et + 40 % en nuit). Tepco, quant-à lui, a prévenu que les particuliers seront aussi touchés
- Les ampoules LED se vendent comme des petits pains. Les groupes d'électronique vantent leurs frigidaires «vertueux » et leurs automobiles « écologiques ».
- Les industriels les plus touchés (acier, chimie) par la hausse des prix de l'énergie poursuivent leurs délocalisations.
Source : www.latribune.fr