La commission européenne a identifié (rapport Masterrmi 2011) 14 matières premières critiques. Ces matières premières critiques sont celles présentant un fort risque de rupture de la chaîne d'approvisionnement dans les 10 ans et qui sont particulièrement importante dans la chaîne de valeur.

Le risque de rupture d'approvisionnement est lié à la forte concentration de ces matières dans un faible nombre de pays et à une faible stabilité politico-économique des fournisseurs. Le risque de rupture d'approvisionnement est souvent lié à une faible possibilité de trouver un matériau de substitution d'efficacité technologique similaire et à un faible taux de recyclage.

 

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Pays présentant un risque critique lié à une concentration des ressources en minerai

Un matériau critique ?
Trois critères permettent, selon l'UE, de définir une matériau critique

  1. Une importance économique significative sur des secteurs clefs et stratégique à haute valeur ajoutée et en croissance
  2. Une risque important de rupture d'approvisionnement
  3. Une absence de matériaux de substitution

Liste des 14 matériaux critiques listés par l'Union Européenne
L'antimoine, le cobalt, le béryllium, le fluorspar, le gallium, le germanium, le graphite, l'indium, le magnésium, le niobium, le PGMs (Platinium Group Metals), les terres rares, le tantale et le tungstène.

La très forte concentration de ces matériaux dans quelques pays est le premier critère de risque.
Les pays qui concentrent ces risques sont :

  • La Chine (antimoine, fluorspar, gallium, germanium, graphite, indium, magnésium, terres rares et tungstène)
  • La Russie (platine)
  • La république démocratique du Congo (cobalt, tantale)
  • Le Brésil (niobium, tantale)

Les changements technologiques futurs, une des principaux leviers sur l'évolution économique
L'une des forces les plus importantes qui influence le marché des matériaux est leur utilisation massive dans des nouvelles applications technologiques grand public et la forte croissance de la demande en résultant.

Les terres rares, une dépendance majeure à l'égard de la Chine
Les terres rares sont par exemple essentielles pour les aimants permanents haute performance des éoliennes et des futures véhicules électriques, dans les pots catalytiques automobiles, les circuits imprimés, les fibres optiques et les super-conducteurs haute température. L'Union Européenne est complétement dépendante des importations des terres rares en provenance de la Chine qui fournit 97 % de la consommation mondiale actuelle. La demande intérieure de la Chine en terres rares dépassera sa production en 2012. La Chine sera donc très peu enclin à exporter ces matériaux. Dans le même temps, aucun process de recyclage des terres rares n'existe commercialement à les matériaux de substitution amènent une forte baisse des performances requérant plus de R&D.

Source : www.europa.eu