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9 février 2009

6.5 milliards d'euros pour l'automobile

Les Etats généraux de l'automobile se sont conclus lundi 09 février 2009 par un prêt de l'état aux constructeurs automobiles français d'un montant de 6 milliards d'Euros.

Le montant
Le prêt de 6 milliards d'euros se partage à égalité entre Renault et PSA. C'est un prêt à un taux préférrentiel à 6 % sur 5 ans.
Pour la filière poids lourd, Renault Trucks (filiale de Volvo) sera aidée également par un prêt de 500 millions d'euros.

Le fonds d'intervention à l'intention des équipementiers sera doublé et passera de 300 à 600 millions d'euros. Le fonds sectoriel pour aider les sous-traitants est alimenté à la fois par l'Etat et par les deux constructeurs. Chacune des parties rajoutera 100 millions d'euros dans l'enveloppe.

Automobile_usine
Usine de construction automobile

Le "pacte automobile" comporte en outre une convention augmentant l'indemnisation du chômage partiel, en contrepartie du maintien de l'emploi. L'heure chômée sera payée 1,75 euro au lieu de 1,5 euro, selon le dossier de presse exposant les termes de cette convention conclue entre l'Etat et les constructeurs pour une durée de trois mois, renouvelable une fois.

Le chef de l'Etat a précisé que les prêts accordés à Renault et PSA devaient permettre aux deux constructeurs de "préparer sereinement l'avenir et de financer leurs engagements" et que le dispositif respectait les conditions posées par la Commission européenne.

Les constructeurs devront utiliser les sommes mises à leur disposition pour financer un effort massif d'investissement et en vue de mettre au point des véhicules propres respectant les directives européennes en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Ils devront "établir une relation partenariale avec l'ensemble de la filière - avec les équipementiers, les sous-traitants qui emploient la majorité des ouvriers de l'industrie automobile", a précisé Nicolas Sarkozy au cours d'un bref point presse.

"Nous sommes arrivés au bout d'un système qui reposait sur la mise en concurrence absolue sur les prix", a-t-il expliqué. "La compétitivité repose aussi sur l'innovation, la fiabilité, le respect des délais."

Les conditions
Le gouvernement a conditionné cette aide à "un code de bonnes pratiques et de performance de la filière" qui comporte plusieurs conditions :
- Aucune fermeture de sites automobile
- Pas de licenciement en 2009
- Modération des dividendes pour les actionnaires
- Limitation des salaires des dirigeants.

Source : site lexpress.fr


Février 2009

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